jeudi 31 décembre 2015

Bonne année !

Je vous souhaite à tous une excellente Année 2016 ! Qu'elle vous apporte joie, bonheur, prospérité et qu'elle permette la réalisation de tous vos désirs

mardi 15 décembre 2015

Lovely Jeune ( La Love): Résumé du Livre " Le Restavek: L'enfant Esclave"

Lovely Jeune ( La Love): Résumé du Livre " Le Restavek: L'enfant Esclave": Arnaud, jeune français fêtard invétéré , coureur de jupon à ses heures perdues, passe des vacances à la PERLE des ANTILLES ( Haïti). Un p...

Résumé du Livre " Le Restavek: L'enfant Esclave"

Arnaud, jeune français fêtard invétéré , coureur de jupon à ses heures perdues, passe des vacances à la PERLE des ANTILLES ( Haïti). Un pays qu'il n'aurait jamais connu si son cousin médecin humanitaire, ne lui avait pas obligé de l'accompagner. Lui qui pensait s'y rendre pour s'adonner à ses activités habituelles, qui consiste à faire la fête jusqu'au petit matin en compagnie de jolies filles. il se retrouve dans une situation qu' il n'aurait imaginer même dans son pire cauchemar. Son cousin a eu la mauvaise idée de le laissé séjourner chez une de ses amies haïtienne, où vit aussi un petit garçon de 10 ans prénommé Dionel, qui subit des sévices de la part de la maîtresse de maison, une femme nommée Edwige. Arnaud qui n'avait jamais connu pareille chose de toute sa vie, ne pouvait pas rester insensible face à cette situation. Pour la première fois de son existence, le jeune homme s'intéresse à quelqu'un, autre que lui. Voulant absolument venir en aide à ce petit garçon, Il ira même jusqu'à affronter cette méchante femme, appelée Edwige. Au risque de se retrouver à la rue, avec un gamin sur le bras, dans un pays qu'il ne connaît même pas. Alors, se transformant en sauveur, il va devoir se débrouiller seul. Arrivera t-il à s'en sortir tout seul? ou va t-il abandonner l'enfant à son triste sort? Ce qui est sûr, c'est qu'il doit tenir les deux promesses faites a l'enfant. La première, c'est de le permettre de revoir sa mère qu'il n'a pas vue depuis 5 ans. La deuxième, c'est de lui permettre d'aller à l'école pour la première fois de sa vie. Tiendra t-il parole? Pour le savoir, lisez l'extraordinaire aventure d'Arnaud et de ce petit bonhomme.

vendredi 30 octobre 2015

mercredi 21 octobre 2015

Extrait du livre " Le Restavek : L'enfant esclave"

Acheter Le Restavek

"il y avait là ,un menu complet et quelques friandises. Ce gamin avait vraiment la

fringale. J'avais une certaine allégresse de le voir ingurgiter toutes ces petites

saveurs jusque-là inconnues ou oubliées pour lui. Après s'être repu de toutes

ces bonnes choses, il se tapota le ventre en souriant, c'était le signe qu'il ne

pouvait plus rien avaler. Je profitais de ce moment pour lui poser quelques

questions comme, où se trouvaient ses parents par exemple? Par le biais de

Josétta, Il disait que sa mère vivait à Saint-Marc, une grande ville qui se

trouvait très très loin. -"Tu n'as pas de papa"? -"Non je ne connais pas mon

vrai papa, mais un autre papa (autre homme) vivait avec ma maman la

dernière fois quand je suis parti", disait-il non sans amertume. J'essayais de

comprendre pourquoi il avait laissé la maison de sa maman, pour venir vivre

chez cette méchante femme qui ne l'aimait pas. Josétta, notre traductrice d'un

jour, me racontait que certains parents étaient trop pauvres pour s'occuper de

leurs jeunes enfants. Alors ils les confiaient ou les vendaient à des gens sans

scrupules qui promettaient une vie meilleure à ces gamins. Donc, le petit

Dionel faisait malheureusement parti de ce lot. Le petit avait repris la parole

nous disait : " Mon autre papa ne m'aimait pas, il me donnait des coups, il était

très méchant avec nous, mes petites soeurs et moi". -" Tu as donc aussi des

petites soeurs? Et pourquoi était-il si méchant"? (En voulant savoir plus).

Toujours traduit par mon amie Josétta, il me disait que sa maman devait sortir

pour aller vendre ses légumes dans la ville, pour gagner un peu d'argent. Alors

tout naturellement, elle les laissait en compagnie de leur beau-père. Ce dernier

ne les aimait pas, parce que non seulement ils n'étaient pas ses enfants

légitimes, mais il les détestait parce qu'ils prenaient toute la place et toute

l'attention de leur maman dans la maison. Il leur disait pleins de bêtises, il

tirait les cheveux de ses petites soeurs, leur donnait des coups de pied comme

l'on faisait pour les chiens. Après il leur interdisait de pleurer, sous prétexte

que ça l'agaçait. Un jour, sans le faire exprès, il avait fait tomber le paquet de

cigarettes du beau-père dans un récipient d'eau qui se trouvait à côté. Alors ce

monsieur dans un accès de colère, l'avait attrappé et lui avait serré le cou

jusqu'à en avoir failli perdre connaissance Les filles s'étaient mises à crier et

faisaient bloc ( peut-être par instinct ) pour défendre leur grand frère, ce qui

l'obligeait à lâcher prise. Ensuite je lui posais la question pour savoir ce

qu'avait fait sa mère pour régler ce problème. Grâce aux explications de

Josétta, j'avais compris que sa mère ne pouvait pas se permettre de perdre à

nouveau un autre homme, parce qu'elle refusait de finir sa vie encore plus

misérablement. Aussi, elle ne voulait vivre toute seule, sans homme à la

maison. Le destin avait voulu que sa mère se rende à un atelier de couture chez

l'une de ses voisines. Cet atelier était dirigé par des femmes bénévoles

surnommées "lé femm' djam'm" (les femmes actives) qui sortaient la plupart

d'entre elles, de la ville de Port-au Prince, pour encadrer les rares femmes

volontaires de Saint-Marc et ses environs. Edwige la mère de Marco était de la

partie aussi. Elle avait tout simplement accompagné une amie, histoire de

retourner sur les mornes de cette grande ville où elle avait passer sa plus

tendre enfance. La mère du petit Dionel était ravie de revoir cette amie qui

était partie vivre à 100 kilomètres de là à vol d'oiseau, ainsi que toute sa

famille pour une vie meilleure loin de ces cabanes en tôles de Saint-Marc et

ses plantations, avant de partir quelques années plus tard, en France

métropolitaine pour ses études. Edwige se montrait toujours gentille, toujours

prête à rendre service, à accueillir les gens les bras grands ouverts. Elle venait

de plus en plus souvent rendre visite et ne manquait pas à chaque fois,

d'amener de la friandise pour les enfants. Pour toutes ces bonnes choses, les

enfants se sentaient en confiance et ne juraient que par elle si bien, qu'ils la

surnommaient MARRAINE. À une certaine époque, dans un village comme

celui-ci où la misère ne faisait aucune exception, on évoquait le nom de la

marraine comme celle qui aimait la marmaille, en leur distribuant des petites

gâteries et des cadeaux et aussi beaucoup de friandises, faisant la joie de tous

les bambins. Quelques mois à peine avaient suffit, pour que la maman de

Dionel soit convaincue de la bonne foi de sa soi-disant amie Edwige, pour

laisser partir son fis aîné de cinq ans, avec cette dernière qui était aussi sa

véritable marraine, pour la ville de Port au Prince.

"J'avais 5 ans (en me montrant une main) poursuivait Dionel, lorsque j'avais

laissé ma maman pour venir vivre avec elle. Elle avait promis qu'elle me

traiterait bien, qu'elle m'enverrait à l'école, que je deviendrai un homme

instruit. À peine arrivé ici à Port-au Prince, au moment même où je

m'apprêtais à poser les pieds dans la cour, tous mes rêves s'étaient écroulés.

Elle m'avait tout de suite fait comprendre que chez elle, je n'étais personne,

que j'étais le fils d'une chienne, un moins que rien, donc aussi je pouvais me

considérer comme son petit chien qui n'a pas de nom. C'est pour cette raison

qu'elle m'appelle " Ti gason " -"Ta mère savait-elle que tu subissais tout cela"?

(Toujours traduit par mon amie). "Non disait-il, je ne l'ai jamais revue depuis

ce jour-là". -"Tu aimerais la revoir un jour"? "Oui, me répondait-il de la tête.

Je lui avais aussi demandé s'il pouvait bien me raconter son quotidien depuis

son arrivée dans cette grande maison. Il me regardait tristement puis

commençait son effroyable histoire. "Tous les jours, même le jour de l'église

(le dimanche), elle me réveillait à 4 heures, je passais le balai partout, ensuite

le torchon mouillé (la serpillère), je faisais la vaisselle, je nettoyais partout, s'il

y avait des linges je les lavais; ma marraine me tapais si je ne lavais pas bien

ses vêtements et ses culottes qui avaient des traces rouges (du sang de la

période de ses menstruations). Ensuite, je préparais le petit déjeuner pour tout

le monde et j'attendais. Quand ils passaient à table, je devais apporter de l'eau

pour leur laver les mains. Pendant ce temps-là, je balayais la cour, j'arrosais les

plantes, les fleurs. Et dès qu'ils avaient terminé le petit déjeuner, je devais

débarrasser la table. Et à nouveau, je lavais la vaisselle et s'il en restait, je

mangeais les miettes. Après, je préparais la viande et les légumes pour que

marraine puisse faire à manger. Quand le repas était prêt, je mettais de

nouveau la table, apporter de l'eau pour laver les mains de tout le monde et

attendre qu'ils aient terminé pour pouvoir manger ce qui reste. Refaire de

nouveau la vaisselle, après je devais voir s'il y avait encore d'autres vêtements

à laver ou à repasser. Même quand arrive le soir, je devais être toujours sur

mes gardes, car marraine (pour rappel Edwige c'est sa marraine) pouvait

m'appeler à n'importe quel moment de la nuit. J'avais du mal à contenir cette

rage en moi. J'avais mis les mains derrière la nuque, je grimaçais et serrais les

dents en martelant le sol avec mes pieds, pour faire évacuer toute cette douleur

qui me brûlait de l'intérieur. Je n'imaginais pas un monde aussi sale,

méprisable, ignoble, abject . Ces choses-là m'étaient complètement étrangères.

Je ne me rappelais pas une fois où j'avais mis la radio ou la télé sur les infos.

Ces choses-là ne m'intéressaient guère, pour ne pas dire sans aucune

importance....."


vendredi 9 octobre 2015

Présentation de mon nouveau livre qui s'intitule " Le Restavek: L'enfant esclave ", bientôt disponible en version papier et Numérique.

Acheter Le Restavek \
Bienvenue sur le blog La Love .

Sur ce blog sont exposé les livres de l'auteure Lovely J Fixy.